CODEVI

Comité de défense de Villiers-sur-Marne et de ses habitants

Le mécontentement grandit chez les riverains des chantiers de construction en cours ou à venir

Thème : accidents de chantier,Politique locale  - mardi 10 janvier 2012

Vous êtes de plus en plus nombreux à contacter le Codevi pour  faire part, tantôt de vos craintes, tantôt de votre écoeurement devant l’attitude de certains promoteurs et la « passivité » de la municipalité à leur égard.

Le nouveau permis de construire déposé par les époux X pour la démolition du pavillon de la rue des Ecoles et la construction d’un immeuble de 19 appartements sur une parcelle de 555 m2 est à ce niveau édifiant.

Pour contourner les règles d’urbanisme existantes qui  imposent que toute construction sur une parcelle de plus de 500m2 réserve au moins 50% aux espaces verts, le permis de construire  de construire, signé par le Maire, fait descendre la superficie de la parcelle de 555 m2 à 498 m2 dans le seul but de pouvoir construire sur 75% de la surface du terrain au lieu des 50% normalement requis par le plan d’occupation des sols !

cliquez ici pour relire notre analyse concernant le premier permis de construire de la rue des Ecoles

Nul doute que les riverains du Puit Mottet sauront faire échec à ce contournement des règles juridiques en vigueur.

En ce qui concerne le futur chantier de la Poste, les riverains eux aussi s’organisent afin d’anticiper un nouveau glissement de terrain qui pourrait intervenir compte tenu de la nature du sol.

Dernier signe de la mobilisation, les élus socialistes au conseil municipal viennent de distribuer un tract intéressant qui a le mérite de rappeler les obligations du maire et sa responsabilité au cours d l’instruction des permis de construire. Nous le reproduisons ci-dessous.

Aux aspects techniques opportunément rappelés dans ce tract, il convient de s’interroger également sur d’autres aspects du problème :

–          est-il normal que l’on construise  comme cela été fait pour l’immeuble situé Place de Strasbourg à l’emplacement d’un pavillon abritant un salon de coiffeur : le trottoir de la rue Pelloutier est si étroit, qu’une poussette ne peut y circuler. Les fenêtres sont au ras du trottoir et les appartements sous le niveau de la rue ! Les services techniques n’ont-ils aucun moyen d’empêcher de tels errements ?

–          est-il normal, que les palissades des chantiers occupent les trottoirs et même la chaussée comme Bd de Strasbourg ?

–          est-il acceptable que le promoteur occupe la rue du Bois St Denis pour déposer ses matériaux  et que les habitants du quartier soient privés de la rue du Bois de St Denis depuis 9 mois ?

–          n’est-il pas surprenant que les promoteurs soient autorisés à déposer, depuis des années, d’énormes plots en béton sur les trottoirs pour acheminer l’électricité jusqu’à leur chantier ?

–          n’est-il pas scandaleux que de nombreux villiérains aient été contraints d’abandonner leur domicile suite aux fautes commises par les promoteurs : une douzaine de ménages ont ainsi tout perdu suite à l’effondrement des fondations d’un immeuble en construction. Le plus écoeurant étant que les promoteurs profitent de leurs faute pour étendre l’emprise de leur construction ?

Tout ceci devient de plus en plus insupportable…

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