CODEVI

Comité de défense de Villiers-sur-Marne et de ses habitants

Le tabac des Noues à Villiers à nouveau braqué. L’un des braqueurs, blessé au poumon, a été arrêté. Une semaine plus tard pompiers et policiers sont attirés dans un guet-apens…

Le tabac des Hautes Noues a été une nouvelle fois braqué lundi 11 juillet vers 17 heures. D’après le Parisien de ce jour,   » Le gérant de bureau de tabac, attaqué et blessé à la tête par deux jeunes gens s’est défendu à l’aide d’un couteau, ce lundi après-midi à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). Les malfaiteurs, qui lui avaient dérobé argent et cartouches de cigarettes, sont parvenus à prendre la fuite. L’un d’eux a été retrouvé quelques instants plus tard, caché dans un appartement, très sérieusement blessé. Il a été pris en charge par le SAMU tandis que le gérant était entendu par la police »

Le site du Point citant une dépêche AFP nous en apprend un peu plus sur les circonstances de l’agression :

« Le gérant d’un bar-tabac de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne) a poignardé lundi un des deux hommes armés qui étaient en train de le braquer, le blessant grièvement, a-t-on appris de source policière. Aux alentours de 17 heures, les deux malfaiteurs ont fait irruption dans le bar-tabac et se sont fait remettre, sous la menace d’une arme, le contenu de la caisse et plusieurs cartouches de cigarettes, selon la même source.

Estimant que l’opération se déroulait trop lentement, un des braqueurs a asséné un coup de crosse au cafetier qui, en se relevant, s’est saisi d’un couteau caché sous sa caisse et a poignardé un de ses assaillants. Les deux hommes ont alors pris la fuite. Mais les traces de sang ont permis aux enquêteurs de retrouver le braqueur blessé, qui avait trouvé refuge dans un appartement, caché dans un placard. « Il est assez grièvement atteint et il est pris en charge par le Samu sur place », a précisé la source policière. Son complice a réussi à prendre la fuite.

Le gérant du bar-tabac a été, quant à lui, entendu librement par les enquêteurs pour déterminer précisément l’enchaînement des faits. « Ça ressemble bien à un cas de légitime défense, mais c’est au parquet de Créteil de décider des suites de la procédure », a souligné la source policière. »

   Nous apprenons également que le gérant du bureau de tabac a été violemment frappé à la tête, que son arcade sourcillère à été ouverte, qu’il a été roué de coups de pieds lorsqu’il était au sol et qu’un coup de matraque électrique lui a été assené. Ce n’est qu’en se relevant un couteau à la main que le buraliste a poignardé le malfrat au poumon.

  Son état de santé semble ne pas être trop grave puisqu’il aurait tenté de s’évader de l’hôpîtal dans la nuit de mardi au mercredi 13 juillet !

  Le Codevi espère que la légitime défense sera reconnue et exprime son soutien total au buraliste des Hautes Noues.

Quand le tabac presse rouvrira-t-il ses portes ?

 Ce jeudi 21 juillet 2011, le tabac presse avait ouvert à nouveau ses portes

Sur le parking en face de la pharmacie et à proximité de l'antenne de la police nationale, on ne compte plus les véhicules incendiés. La veille du braquage du bureau de tabac/presse, trois voitures avaient été incendiées...

Pompiers et policiers pris dans un guet-apens une semaine plus tard

D’après le site http://penseepoliciere.wordpress.com/

 » Lundi soir 18 juillet, peu après 23 heures, des jeunes ont organisé un guet-apens à l’encontre des pompiers et des policiers dans le secteur de la cité des Hautes-Noues à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). Les sapeurs-pompiers avaient été appelés pour un feu de poubelles et un renfort de policiers avait été mis en oeuvre.

Alors que ces derniers établissaient un périmètre de sécurité, une quarantaine de jeunes gens, dont certains étaient cagoulés, ont encerclé la voiture de patrouille.

Ils ont alors jeté des pavés ainsi qu’un cocktail molotov en direction des policiers, atteignant la voiture mais ne faisant aucun blessé.

Pour se dégager, les policiers ont fait usage du flash-ball à quatre reprises avant que les jeunes agresseurs ne prennent la fuite dans les allées de la cité. La semaine dernière, déjà, des heurts s’étaient produits après un braquage dans un bureau de tabac. Le commerçant, dévalisé et roué de coups, avait atteint l’un des deux malfaiteurs d’un coup de couteau. Blessé, le jeune homme avait pris la fuite avant d’être interpellé par les policiers. Le soir, la cité des Hautes-Noues avaient déjà connu quelques frictions « 

Il est temps de réfléchir à une solution différente de celle envisagée par les grands dépensiers de l’Etat et de la commune

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  1. Telle que je la comprends, la légitime défense suppose qu’on défende sa vie ou celle d’un autre.
    Blesser grièvement quelqu’un parce qu’il a volé de l’argent et des clopes ne rentre pas, à mon avis, dans ce cadre…

  2. Pascal, vous êtes vraiment idiot ou vous faites semblant? La légitime défense, et ce n’est pas mon avis mais celui du législateur, comprend également la défense des biens. Vous vouliez quoi, que le buraliste leur remette avec sourire la caisse gagnée à la sueur de son front? Qu’il se laisse encore faire? Que les racailles (oh pardon les jeunes) qui terrorisent les habitants et les commerçants de cette ville agissent en toute impunité? Ils ont joué, ils ont perdu – accident de travail. Vous voulez pas qu’on les indemnise non plus!
    Circulez Pascal vous êtes vraiment à côté de vos pompes

  3. J’étais à la réunion sur l’insécurité dans le quartier du Château organisée par M. Benisti en présence de la commissaire de police de Chénnevières. Le problème de la légitime défense a été soulevé. La commissaire de police a expliqué qu’il fallait que la riposte soit proportionnelle à l’agression.
    Dans le cas présent, le buraliste a été attaqué par deux malfrats masqués et gantés qui l’on sérieusement molesté et blessé.
    Dans ce cas, la légitime défense ne semble pas faire de doute.
    Pour ma part, je ne sais pas si j’aurais eu le courage de faire ce qu’à fait le buraliste.
    Je suis certain que les villiérains sont tous derrière le buraliste et prêts à le soutenir si nécessaire.

  4. Pour référence, article 122-5 du Code Pénal.
    La défense des *biens* exclut l’homicide volontaire comme acte de défense.

  5. Vous n’allez pas m’apprendre le droit, je suis juriste. Personne n’a parlé d’homicide volontaire. Le pauvre commerçant ne faisait que se défendre contre des voyous armés et excités (qui l’ont au passage tabassé).
    Leur trouver des justifications et condamner un acte de courage de la victime est un vrai problème, à mon sens. Je pense que votre discours aurait été tout autre si une agression pareille arrivait à vous ou à un membre de votre famille.

  6. Vous trouverez un article juridique qui répond à la question soulevée en cliquant sur le lien suivant
    http://fr.jurispedia.org/index.php/L%C3%A9gitime_d%C3%A9fense_(fr)#L.27agression_contre_les_biens_d.27une_personne

    extrait de cet article :
    L’agression contre les biens d’une personne
    La jurisprudence ancienne avait admis ce cas de légitime défense, mais ça n’a pas été sans mal. Il a fallu attendre un arrêt de la Cour de cassation du 25 mars 1902. Dans cette affaire, le propriétaire d’un vivier avait été cambriolé à plusieurs reprises ; il avait placé un détonateur automatique qui a causé au cambrioleur la perte d’une jambe. Il a été jugé qu’une personne défendant ses biens en commettant une infraction contre l’agresseur peut bénéficier du fait justificatif de légitime défense. « N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction ». art. 122-5 al. 2. Cet alinéa consacre la légitime défense des biens mais à la condition que l’agression soit un crime ou un délit. Étant donné que les tribunaux admettent l’interprétation in defavorem, il est possible que des tribunaux étendent cette condition aux contraventions.

    Finalement, il importe peu que l’agression porte sur une personne ou sur un bien, mais il faut qu’elle présente certaines caractéristiques.

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