CODEVI

Comité de défense de Villiers-sur-Marne et de ses habitants

Avenue Henri Dunant : une réfection de chaussée qui interroge…

Thème : accidents de chantier,Urbanisme  - dimanche 10 août 2025

Une réfection de chaussée Avenue Henri Dunant qui interroge

Depuis une semaine, l’avenue Henri Dunant est tapissée de bâches plastiques disposées le long des trottoirs (note photo). Des ouvriers masqués protégés par des combinaisons procèdent à l’enlèvement de l’ancien revêtement qui contenait de l’amiante en proportion importante. La loi rend obligatoire la mise en place de mesures particulières pour protéger les ouvriers. Problème, les résidents de la cité des Morvrains n’ont semble-t-il pas été informés du danger potentiel de cette opération et doivent se contenter d’un petit panneau d’affichage sur une baraque de chantier.  On ne peut que regretter ce manque d’information compte tenu de la présence de centaines de villiérains à proximité immédiate du chantier.

Extrait de la circulaireProtection des riverains et de l’environnementPour les chantiers de rabotage, avec des riverains à proximité : des mesures de l’empoussièrement sont obligatoires et doivent être incluses dans le cahier des charges du marché de l’entreprise ; on ne dispose pas aujourd’hui d’assez de chantiers de référence pour déterminer le périmètre de ces mesures ; il convient donc de le déterminer au cas par cas avec l’inspection du travail en lien avec l’INRS. Ces précautions visent également le trafic sur la voie pendant les travaux.Dans son article 4412-124 le décret n° 2012-639 précise que le niveau d’empoussièrement doit rester au seuil fixé dans l’article 1334-29-3 du code de la santé publique, soit cinq fibres par litre.Sinon, le chantier est arrêté et le mode opératoire revu. Un arrêté à venir fixera les conditions de mesurage des niveaux d’empoussièrement et les conditions d’accréditation des organismes procédant au mesurage.d) La gestion des déchetsLa gestion des déchets de chantier contenant de l’amiante doit faire l’objet d’une attention et de prescriptions particulières.Ramassage :Les déchets doivent être ramassés au fur et à mesure de leur production (prescription dans les marchés et formation des agents en régie). Les produits de balayage doivent être conditionnés dans des sacs étanches.

Pour lire l’ensemble des prescriptions de la  Circulaire du 15/05/13 portant instruction sur la gestion des risques sanitaires liés à l’amiante dans le cas de travaux sur les enrobés amiantés du réseau routier national non concédé

https://aida.ineris.fr/reglementation/circulaire-150513-portant-instruction-gestion-risques-sanitaires-lies-a-lamiante-cas

Dominique M., riveraine du chantier nous envoie des photos qui montrent la proximité des fenêtres des riverains avec la mention « et c’est censé protéger les riverains !!!

Exif_JPEG_420
Exif_JPEG_420
Exif_JPEG_420
Exif_JPEG_420
  1. merci our cet article. Je vais suivre les travaux lundi et les jours suivants pour vérifier que la sécurité des riverains est respectée

  2. Incroyable!!!

  3. Il semblerait que le chantier soit arrêté sans en connaître le motif exact. Les fortes chaleurs pourraient laisser à penser que les ouvriers soient en attente de conditions de travail adaptées à ce genre de travaux de renouvellement du tapis de roulement. Or nous pouvons imaginer que les ouvriers aient appliquer légalement leur droit de retrait conforme à cette typologie d’incident sanitaire à moins que ce ne soient les services de la préfecture ou de la ville de Villiers sur Marne qui aient engagés le « gel » de ce chantier.
    Cependant, en tant que riverains ou usagers de la rue Henri Dunant, nous pouvons nous interroger sur la capacité des services de la mairie à anticiper ce genre d’incident. En effet, une étude préalable de la nature de l’ancien revêtement aurait probablement permis de mettre au jour une analyse complète de la nature de l’ancienne enrobée…
    D’autre part, qu’on le veuille ou pas, ce chantier provoque nécessairement de poussières. Surtout en cette période de sécheresse les particules d’amiantes sont extrêmement volatiles et peuvent créer des problèmes respiratoires chez les personnes les plus fragiles. Pourquoi des rampes d’eau brumisatrices n’ont elles pas été installées pour maintenir les poussières au sol ? Pourquoi un véhicule « aspirateur » n’est pas réclamé par les services de la voierie pour limiter les poussières inhérent au chantier ?
    Aujourd’hui ce sont des milliers de particules qui se dispersent au gréé des déplacements d’air et que les riverains des quartiers Morvrains/Boutareines respirent au quotidien. Que faut-il en penser ? La parole reste libre et j’attends de lire vos réflexions à propos de ce sujet hautement sensible…

Ecrire un commentaire