Le budget municipal accuse déjà un déficit de 800 000 euros !
Le Parisien, dans son édition du 9 juin 2010, s’est fait l’écho « de l’interpellation par Jacques-Alain Benisti du secrétaire d’Etat aux collectivités territoriales pour se plaindre de la baisse des subventions FNRIF versées par les villes les plus riches aux plus défavorisées »
Morceaux choisis de cette interpellation, c’est Benisti qui parle :
« Nous avons bâti notre budget primitif 2010 en accusant déjà de multiples baisses : celles de nos allocations compensatrices, de notre DGF, de notre dotation de solidarité urbaine, de notre dotation nationale de péréquation et d’autres dotations et participations habituellement reçues par la ville, comme celles provenant de l’ACSE et des contrats urbains de cohésion sociale, ou de la CAF. Le total cumulé de ces baisses se chiffre à près de 700 000 euros.
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le 17 mai, nous avons appris que le montant du FSRIF perçu par la commune allait chuter de 150 000 euros par rapport à 2009, passant de 1 400 000 à 1 250 000 euros en 2010. Aujourd’hui, notre budget est déjà en déficit de 800 000 euros. Je vais donc malheureusement être obligé de supprimer des dépenses sociales. Lesquelles ?
… Que comptez-vous faire, Monsieur le Secrétaire d’Etat, pour aider enfin les communes pauvres, comme Villiers-sur-Marne, à boucler leur budget ? »
Dans notre précédent article du 1er mai 2010 consacré au budget municipal, nous écrivions :
» Le budget 2009 était assis sur une population surestimée à 29 596 habitants alors que le budget prévisionnel pour 2010 est lui calculé sur une population de 28 158 habitants. Le recensement partiel de l’INSEE a remis les pendules à l’heure, mais pas les chiffres retenus par le Maire pour faire approuver son budget 2009. Cette petite astuce lui permet de présenter en progrès certains ratios calculés par habitant… Il est fort probable que le Ministère du budget recalculera les ratios 2009 en fonction de la population réelle et non sur la population rêvée par JA Benisti et ses promoteurs immobiliers…
Sans compter ici encore sur l’effet à retardement : la correction du nombre d’habitants engendrera mécaniquement, en 2010, une baisse des dotations dont le montant est assis précisément sur le nombre d’habitants… »
« Pitié pour une pauvre commune comme Villiers-sur-Marne »
Benisti en est réduit à faire la manche à l’Assemblée nationale…
C’est pas le maire qui paye la facture, lui il s’en fou, si il manque des sous aux caisses de la mairie il suffit d’augmenter les taxes aux habitants.
Un grand merci à tous ceux qui ont voté Bénisti !
Eh, oui, François, comme vous le dîtes « merci à ceux qui ont voté Benisti ». La logique voudrait que ce soit eux qui paient la facture (quoique en fait ils n’étaient pas si nombreux que ça, son score n’était pas terrible). Je crois que nous ne sommes qu’au début de nos déboires, attention aux mauvaises nouvelles qui risquent de tomber en septembre. Sûre qu’on va trinquer, mais pas à la bonne santé des finances de la ville. Bon été quand même !